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Ils sont de Casamance et débutants, mais ils rêvent de participer à l'Ironman de Nice.

Bonjour à tous,

Au Sénégal, la plupart des jeunes font du sport avec des équipements qu’on leur donne et ils en sont heureux.

J’ai rencontré Sidya et René lors d'une petite course cycliste locale pour touristes, nous avons sympathisé.

René                                                                 Sydia
René                                                                 Sydia

Un an après, ils découvrent le triathlon en regardant la course internationale de Cap Skirring que nous organisons. Ils vont alors chercher sur internet tout ce qui fait référence au triathlon et tombent accidentellement sur l’Ironman de Nice qu’ils passent et repassent en boucle, c’est le déclic. 

Depuis lors, ils ne rêvent que d'y participer, rêve inaccessible bien entendu, comme beaucoup d’autres d’ailleurs en Casamance où nécessité fait loi. René est peintre à 8€ par jour quand il a du boulot. Sidya est chauffeur poids lourd, mais ne trouve pas encore d’emploi, alors ils survivent.

                          Maison de Sidya                                       Maison de René
                          Maison de Sidya                                       Maison de René

Mais peu importe, ils croient en leur rêve et s'entraînent dur dans les trois disciplines. D'abord avec de vieilles chaussures et des vélos de récupération, puis avec des chaussures plus adaptées et des maillots de bain donnés. Enfin, des VTC plus sécurisants leur sont prêtés.

 Sidya et René prêts pour l'entraînement avec leur VTC
 Sidya et René prêts pour l'entraînement avec leur VTC

Ces 2 jeunes m'ont touché par leur histoire, leur personnalité et leur volonté d’y croire en dépit des difficultés en tous genres. Ils m’ont scotché par leur sérieux dans l’entraînement, m’ont épaté à vouloir s'accrocher à tout prix à leur rêve qu’ils savent pourtant inaccessible.

Et puis finalement pourquoi pas me suis-je dis ? Pourquoi ne pas y croire et les aider ? Il faut au moins essayer… Faire appel à la solidarité était peut-être le sésame…

C'est toute l'origine de ce projet que je vous présente ici et qui, sans votre intervention, restera inexorablement dans la dure réalité d'une disparition brutale, froide, presque immorale.

J'ai pu moi-même constater la détermination de Sidya et René, leur implication sans faille dans l’entraînement et leurs aptitudes physiques en partageant leurs efforts pendant plusieurs semaines au Sénégal.

Le 24 novembre dernier, pour leur première course, ils ont terminé tous les deux l’Half Ironman de Cap Skirring sous une chaleur étouffante, c’est déjà un sacré indicateur.

       Triathlon International de Cap Skirring Longue Distance 2019 : le départ
       Triathlon International de Cap Skirring Longue Distance 2019 : le départ

Alors, plus question de reculer maintenant, mais plutôt de foncer direct vers la solution qui paraît la plus adaptée pour ce projet : un financement participatif.

J’ai donc besoin de vous afin que, par cet acte de partage que l’on veut toujours plus fort et plus fréquent envers ceux qui manquent de tout et qui ne demandent  rien, vous soyez les convoyeurs d’un rêve concrétisé.

Je me plais dorénavant à être leur avocat pour défendre leur projet audacieux, ce d’autant plus qu’ils sont maintenant au courant de mon initiative. Ça les remplit de joie, d’espoir, mais les met aussi dans un état d’excitation extrême. J’espère ne pas les décevoir...

J'ai besoin de vous, disais-je, pour que notre monde, si riche, se rapproche du leur, si pauvre. Pour transformer un rêve en aventure extraordinaire qui, n'en doutez pas, changera irréversiblement leur vie d’après.

Aujourd’hui, ils y pensent tous les matins en se levant et tous les soirs en se couchant. Ils sont « dans le truc » en permanence.

                             René et Sydia un jour comme un autre....
                             René et Sydia un jour comme un autre....

Je sais, on est sollicité de partout, trop sollicité même, et on ne peut abonder à tout. Alors pourquoi ferait-on une exception pour ce projet me direz-vous ?

L’amour de l'Afrique est une bonne raison. Que l’on connaisse ou pas, on la sait, ou la devine, en éternel besoin. Le partage et la compassion envers des gens qui souffrent de n’avoir rien d’autre à donner que leur solidarité, c’est mettre à jour une seconde très belle raison.

Pour ce que dégage aussi le triathlon, discipline pleine de vitamines morale et physique, et qui doit résolument avoir, comme ailleurs, sa place en terre africaine.

Pour enfin que nos deux héros et tous les jeunes qui vont les suivre de Casamance, et il y en aura beaucoup, sachent qu'ils peuvent compter sur nous pour créer de l’espoir de vie en transmettant ce message si fort et si célèbre, trop souvent galvaudé hélas, mais qui garde son vrai sens ici : « rien n’est impossible ».

Et puis tiens, prenez toutes les raisons que vous voudrez et qui seront vôtres, elles sont toutes les bienvenues pour peu qu’elles vous feront dire oui !

Sachez déjà que le Comité d’Organisation de l’Ironman de Nice a gardé 2 places pour Sidya et René à titre exceptionnel. Ils sont donc assurés de participer à l’Ironman de Nice si vous adhérez tous à ce projet comme j’y compte.

Cette fantastique aventure, si elle se réalise, provoquera un impact médiatique certain par nombre d’articles qui apparaîtront dans divers médias nationaux français et sénégalais, et je vais m’y employer.

Une trace aussi, c’est sûr, dans la mémoire de tous, notamment à travers la rédaction d’un magnifique livre qui verra conter leur périple de la Casamance à la France d’une durée de plusieurs mois. Un vrai travail en profondeur de rédaction sera fait dans ce sens, et je m’y engage devant vous.

Pour finir, je vous attends, en ayant hâte d’échanger avec vous et de vous connaître, sachant que je vous dis déjà merci...

                                « Chacun est l’ombre de tous »          Paul Éluard

Sidya et René avec le club de triathlon de Cap Skirring
Sidya et René avec le club de triathlon de Cap Skirring

Objectif financier

L'objectif financier est d'atteindre la somme de 6000 €.

Cette somme couvrira l’ensemble de frais indispensables à la bonne participation de Sidya et René à l’Ironman de Nice sachant que certaines charges comme l’hébergement, les frais de déplacements en voiture et d’autres seront très minimalistes.

Pour information, être « finisher » dans cette épreuve ultime, c’est devoir terminer en moins de 15h00, ce qui demande une certaine préparation.

Des vélos de triathlètes et des combinaisons de natation leurs seront prêtés, mais il faudra qu'ils s'y habituent. Idem pour le climat plus tempéré en France qu’au Sénégal et pour passer la montagne (la Casamance est toute plate alors que l’arrière pays niçois...), ce qui impose raisonnablement une arrivée sur notre sol national deux mois avant l’épreuve.

Sont présentés dans le tableau ci-dessous, toutes les différentes lignes budgétaires:

Il ne s’agit bien entendu que d’une projection.

Toutefois, le détail de toutes les dépenses ainsi que les justificatifs seront communiqués à tous les donateurs sur simple demande une fois l’aventure terminée.

Enfin, la plateforme fonctionne sur le principe du tout ou rien. Autrement dit, si la somme fixée n'est pas atteinte, tous les dons sont alors renvoyés aux destinataires. Nous avons donc décidé de procéder par tranche de 1 500€ afin de ne perdre que le dernier palier s’il n’est pas atteint.

Cependant, l'objectif du financement ne bouge pas, il est à 6 000€, c'est pourquoi chaque don futur est important.

Merci du fond du coeur.

Denis LAHACHE - Initiateur du projet
Denis LAHACHE - Initiateur du projet

Et puis patatrac, le COVID-19 s’est imposé comme partout ailleurs sans qu’on l’invite, amenant du bouleversement à tour de bras !

Première modification d’importance, l’Ironman de Nice a été reporté au 11 octobre prochain au lieu du 14 juin initialement prévu. On ne va pas se plaindre, cela aurait pu être pire...

Ce report bienfaiteur va sans doute permettre à Sidya et René de venir en France, mais sous la condition d’une ouverture des lignes aériennes internationales vers mi-juillet, ce qui est raisonnable d’envisager vu la bonne évolution de la situation à ce jour.

La deuxième vague du COVID-19 n’apparaissant toujours pas, ce sont les vagues de la baie des anges qui se dessinent de plus en plus pour Sidya et René. Croisons les doigts.

Si par exception, il en allait autrement, il conviendra tout simplement de reporter ce projet en 2021, mais je n’y crois pas.

Alors, futurs donateurs, venez grossir la grande famille du projet. De belles images et un beau récit vous attendent...

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